La communauté de biens est dissoute pour les raisons suivantes établies par la loi :
1) Dissolution du mariage par décès, déclaration de décès ou divorce.
2. la décision du tribunal déclarant le mariage nul et non avenu.
3. la séparation judiciaire des époux.
4. Changement de régime matrimonial.
Il y a surallocation lorsque l’un des participants aux actifs communs se voit attribuer plus que sa part dans les actifs communs, avec pour conséquence que l’autre participant reçoit moins que sa part dans les actifs communs.
Par exemple, en cas de divorce, il y a dépassement de l’indemnité si, à la suite de la dissolution du mariage, l’un des conjoints devient propriétaire de la résidence principale, ce qui entraîne un déséquilibre des biens par rapport à l’autre conjoint.
Quels sont les types de surallocation ?
En outre, il convient de noter que la surallocation peut être onéreuse ou gratuite, selon que le bénéficiaire de la surallocation indemnise ou non les autres actionnaires.
Si un couple marié se sépare ou divorce et qu’il convient que la résidence principale devienne la propriété de l’un des conjoints, ce qui entraîne un dépassement de l’indemnité accordée à l’autre conjoint, cela peut se produire :
a) Dans le régime de la communauté de biens, il n’y a pas d’imposition au titre des droits de mutation (ITP). Ces attributions de biens de la communauté sont exonérées.
b) Séparation des biens, la récompense n’est pas non plus imposable ; elle n’est pas soumise au transfert de biens à titre onéreux (TPO) de l’ITP.
Toutefois, si l’accord est formalisé dans un acte public, l’acquéreur doit payer un droit de timbre (AJD) à un taux compris entre 1 % et 1,5 % de la moitié de la valeur de référence du bien acquis..
Toutefois, la Cour suprême a établi un nouveau critère, selon lequel, qu’il s’agisse d’un mariage en régime de communauté de biens ou en régime de séparation de biens, l’excédent dans l’attribution de la résidence principale en faveur de l’un des époux, sans compensation, n’est pas soumis à la DSI (SC 12-7-22 EDJ 641773).
La High Court a exclu que l’attribution excédentaire puisse être comprise comme une donation, et donc sa charge en tant que telle, car, entre autres exigences, l’animus donandi et l’absence d’un acte unilatéral de volonté de donation faisaient défaut.
La Cour suprême considère que dans ces cas, si l’indemnité reçue par le copropriétaire qui cesse d’être propriétaire du bien est supérieure à la valeur d’acquisition de la partie qu’il possédait, produisant ainsi une augmentation du patrimoine, il doit payer l’impôt sur le revenu des personnes physiques (SC 10-10-22, EDJ 2022).
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Article rédigé par Tatiana Tsur
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