Liquidation des biens de la communauté avec excès dans l’adjudication

Comment la communauté de biens est-elle dissoute ?

La communauté de biens est dissoute pour les raisons suivantes établies par la loi :

1) Dissolution du mariage par décès, déclaration de décès ou divorce.

2. la décision du tribunal déclarant le mariage nul et non avenu.

3. la séparation judiciaire des époux.

4. Changement de régime matrimonial.

Partage et attribution des biens de la communauté : surallocation

Il y a surallocation lorsque l’un des participants aux actifs communs se voit attribuer plus que sa part dans les actifs communs, avec pour conséquence que l’autre participant reçoit moins que sa part dans les actifs communs.

Par exemple, en cas de divorce, il y a dépassement de l’indemnité si, à la suite de la dissolution du mariage, l’un des conjoints devient propriétaire de la résidence principale, ce qui entraîne un déséquilibre des biens par rapport à l’autre conjoint.

Quels sont les types de surallocation ?

Quels sont les types de surallocation ?

  1. Déclarées. C’est-à-dire celles qui résultent des valeurs déclarées par les porteurs de parts eux-mêmes.
  2. Résultant de la vérification des valeurs. Ce sont celles qui sont mises en évidence par l’activité de vérification de l’administration et qui ne peuvent résulter que de cloisonnements successoraux.

En outre, il convient de noter que la surallocation peut être onéreuse ou gratuite, selon que le bénéficiaire de la surallocation indemnise ou non les autres actionnaires.

En cas de séparation conjugale, s’il y a un excédent dans l’attribution de la résidence principale, comment cet excédent doit-il être taxé ?

Dois-je payer l’ITP et l’ADJ ?

Si un couple marié se sépare ou divorce et qu’il convient que la résidence principale devienne la propriété de l’un des conjoints, ce qui entraîne un dépassement de l’indemnité accordée à l’autre conjoint, cela peut se produire :

1. avec compensation par le conjoint qui garde le logement. Dans ce cas, l’imposition dépend du régime matrimonial. Si le couple est marié en :

a) Dans le régime de la communauté de biens, il n’y a pas d’imposition au titre des droits de mutation (ITP). Ces attributions de biens de la communauté sont exonérées.

b) Séparation des biens, la récompense n’est pas non plus imposable ; elle n’est pas soumise au transfert de biens à titre onéreux (TPO) de l’ITP.

Toutefois, si l’accord est formalisé dans un acte public, l’acquéreur doit payer un droit de timbre (AJD) à un taux compris entre 1 % et 1,5 % de la moitié de la valeur de référence du bien acquis..

2) Sans compensation, le conjoint qui conserve la résidence principale ne compense pas financièrement l’autre conjoint. Dans ce cas, on considérait jusqu’à présent que le conjoint recevait une donation de la part de ce dernier, et devait donc payer l’impôt sur les successions et donations (ISD).

Toutefois, la Cour suprême a établi un nouveau critère, selon lequel, qu’il s’agisse d’un mariage en régime de communauté de biens ou en régime de séparation de biens, l’excédent dans l’attribution de la résidence principale en faveur de l’un des époux, sans compensation, n’est pas soumis à la DSI (SC 12-7-22 EDJ 641773).

La High Court a exclu que l’attribution excédentaire puisse être comprise comme une donation, et donc sa charge en tant que telle, car, entre autres exigences, l’animus donandi et l’absence d’un acte unilatéral de volonté de donation faisaient défaut.

Dans ce cas, dois-je payer l’impôt sur le revenu des personnes physiques ?

La Cour suprême considère que dans ces cas, si l’indemnité reçue par le copropriétaire qui cesse d’être propriétaire du bien est supérieure à la valeur d’acquisition de la partie qu’il possédait, produisant ainsi une augmentation du patrimoine, il doit payer l’impôt sur le revenu des personnes physiques (SC 10-10-22, EDJ 2022).

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter le cabinet d’avocats Chapapría-Navarro & Asociados pour convenir d’un rendez-vous sans engagement.

Article rédigé par Tatiana Tsur

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