Aujourd’hui est la Journée européenne de la médiation, qui coïncide avec la date à laquelle le premier texte législatif sur la médiation familiale en Europe a été approuvé par la recommandation n° 98 adoptée par le Comité des ministres du Conseil de l’Europe.
Mais qu’entendons-nous par médiation ?
La médiation est un système alternatif de résolution des conflits consistant en un processus volontaire, flexible et participatif dans lequel deux parties opposées font appel à un tiers impartial (le médiateur) dans le but de parvenir à un accord mutuellement satisfaisant.
L’objectif de la médiation est de faciliter l’établissement d’une nouvelle relation entre les parties en conflit, en augmentant le respect et la confiance entre elles, en corrigeant les perceptions et informations erronées qui peuvent exister sur le conflit et/ou entre les parties impliquées, et en créant un cadre qui facilite la communication entre les parties et la transformation du conflit.
Les principes sur lesquels repose la médiation sont essentiellement les suivants :
1.- Le contrôle du processus et des décisions est exercé par les parties concernées elles-mêmes.
2.- Le médiateur doit être un tiers neutre.
Le processus de médiation est confidentiel.
4.- La médiation est volontaire et requiert l’accord libre et explicite des participants.
Les avantages de ce type de procédure sont essentiellement la possibilité d’obtenir des solutions dans un délai plus court que celui d’un processus judiciaire, avec un coût économique et émotionnel moindre, puisqu’il s’agit d’un outil qui, comme nous l’avons déjà mentionné, oblige les deux parties à s’entendre, à céder leur position pour essayer d’obtenir un accord bénéfique.
Toutefois, si vous décidez de suivre cette voie, il est conseillé de faire appel à un avocat pour fournir les conseils correspondants pendant le processus de médiation, dans le but de superviser le contenu des accords avant leur signature pour s’assurer que le résultat est conforme à la loi et aux stratégies conçues, et après la fin du processus, pour donner une forme juridique aux accords conclus, si nécessaire, et pour demander l’approbation judiciaire afin que l’accord devienne un titre exécutoire et puisse être appliqué par les tribunaux.
Article rédigé par Cynthia Zárate
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